L’aventure a commencé en septembre 2019 depuis la ville de Valence, en Espagne, l’idée était de créer un groupe spécialisé en pommiers, car je viens du Moyen Atlas, exactement

d’Imouzzer Kandar, ville connue comme toutes les villes de l’Atlas par sa nature charmante et l’abondance d’eau douce ainsi que la présence des arbres fruitiers, notamment les pommiers.

Et de visite à l’une des plus belles régions de France, la Provence, connue pour son tourisme au niveau international. J’ai été passionné par la ressemblance des données naturelles entre la Provence et Imouzzer, je me suis perdu entre ses rues et les champs de lavande qui y abondent. Et comme je suis un immigré marocain étonné par le voyage et dans ma visite à plusieurs pays européens,j’ai découvert que leur force n’est pas dans la terre, parce que notre terre est semblable ou peut être meilleure que la leur, mais le secret réside dans la société civile.

J’ai pris la décision, et j’ai commencé dans le cercle de mon influence là où je pourrais donner un ajout au développement de ma région. 

Après une réflexion approfondie, est venue l’idée de constituer un groupe qui s’intéresse à l’agriculture, étant donné qu’une grande partie de la population de l’Atlas pratique l’agriculture et que ses revenus dépendent essentiellement de l’agriculture. 

Dans un premier temps, un groupe a été créé dans l’Espace Bleu appelé « capitale du pommier » , dans le but de donner des conseils liés à la taille, l’utilisation la plus efficace des engrais et des pesticides, et les différentes techniques de gestion agricole. Étonnamment, cette idée a trouvé un grand succès, non seulement à Imouzzer ou au Moyen Atlas, mais aussi dans tout le Maroc. 

Un an plus tard, au vu de ces participations et des grands succès remportés par le groupe, des citoyens d’Algérie, de Tunisie et du Liban ont rejoigné notre groupe. 

Toutes les couches de la société ont rejoint la capitale du pommier, les médecins, les ingénieurs, les professeurs et les avocats ; salariés, étudiants et agriculteurs. 

Mes efforts ont commencé à s’amenuiser du fait de mes obligations professionnelles, mais il fallait continuer et s’engager. Des idées ont commencé d’ici et là pour améliorer le travail du groupe, la première équipe « Staff » a été créée pour diriger l’ensemble du travail, elle comprenait sept membres, puis le nombre a augmenté. 

Le groupe s’agrandit, et suite à nos réunions d’évaluation et d’amélioration du travail du capitale du pommier, l’idée d’organiser des forums nationaux est venue d’une proposition du Feu M. Rachid Ahmari « Brek ». La première rencontre a eu lieu dans la ville d’Imouzzer Kandar, puis la seconde à Azrou, Ain Leuh, et la troisième à Tizi N’ysli. 

Le groupe a grandi, les aspirations et les désirs des membres ont grandi, donc il a fallu changer le nom pour inclure toutes les cultures et inclure tous les membres, la différence des opinions était plus grande car le nom  » capitale du pommier est devenu intime et a eu un impact particulier dans le cœur des membres, le débat s’est poursuivi pendant environ deux mois jusqu’à ce que nous soyons tous convaincus de la nécessité du changement de nom et le consensus a été trouvé sur le nom : « Académie d’Agriculture d’Afrique » qui tire son nom de l’orientation géographique et historique du Maroc, ainsi que le fait que la plupart des membres sont originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharien. 

Le nom a changé, le groupe a grandi, ainsi que les ambitions et les aspirations des membres, et le travail s’est focalisé et ciblé selon une stratégie claire, comme me disait un ami de l’académie : « On travaille à l’académie comme une ruche .” Nous avons tous tracé le plan et convenu de la mission, des valeurs et des objectifs de l’académie.